Le TRM Bulgare - 2016
Le premier pavillon des Balkans à faire l’objet d’une étude approfondie réalisée par le CNR est le pavillon bulgare. Celui-ci se démarque par l’organisation de ses flux et par la main d’œuvre la moins chère d'Europe. Près de la moitié de l’activité internationale du pavillon est en effet constituée de transports entre pays tiers de l’Ouest de l’UE. Les véhicules exploités si loin ne retournent que rarement en Bulgarie et des navettes aériennes permettent de renvoyer les conducteurs les mieux traités se reposer à la maison. Issus d’un pays où le salaire minimum (214 €/mois) est inférieur à celui des régions industrielles de l’Est chinois, les conducteurs bulgares ont une productivité maximale, au moins 140 000 km par an, dopée par des primes kilométriques. Mais leur rémunération reste au plus bas. Elle est composée à 75% par des indemnités de déplacement, sur lesquelles les cotisations sociales et l’impôt sur le revenu ne sont pas dus. Ceci conduit à un taux apparent de cotisations patronales de 4 %.
L’étude 2016 sur le TRM bulgare apporte tous les détails sur ce pavillon hors du commun. Elle est complétée par un résumé dans lequel figurent des éléments de comparaison avec la France.