Le transport routier de marchandises estonien
Après s’être longtemps positionné comme un trait d’union entre l’UE et la Russie, le pavillon estonien réduit sa taille, laissant de côté la concurrence directe avec les pavillons voisins lituanien ou polonais. Il s’oriente progressivement vers son marché intérieur et une grande partie de son activité internationale s’organise autour de ses voisins finlandais et suédois.
L’inflation galopante, atteignant un record de 25 % en 2022, fragilise les finances des entreprises. Les coûts sociaux montent en flèche. Pour y remédier, le gouvernement a mis en place une augmentation des indemnités de déplacement, non cotisées, pour amortir la hausse des coûts. Plus globalement, l’économie estonienne se tourne de plus en plus vers les marchés scandinaves et anglo-saxons. En supprimant l’impôt sur le revenu sur les sociétés pour les bénéfices non distribués, elle s’oriente vers un libéralisme fiscal ouvert sur le monde.
Les secteurs conventionnels, tels que les transports ou l’industrie, laissent leur place à l’informatique, faisant de l’Estonie la nouvelle Silicon Valley européenne. Quant à son pavillon routier, il perd un tiers de son activité globale entre le sommet de 2016 et 2022. Le coût kilométrique du TRM international intra-UE augmente de + 26 % entre 2019 et 2022, atteignant 1,22 €/km, soit l’équivalent du coût kilométrique espagnol.
Le CNR vous invite à découvrir cette nouvelle étude qui apporte tous les détails sur le TRM estonien.
