Le transport routier de marchandises tchèque - 2019
Dans le domaine du TRM, comme dans beaucoup d’autres secteurs, la Tchéquie semble se rapprocher de la sphère économique de son grand voisin allemand, en se détachant du modèle des économies de l’Est européen. En quelques années, le TRM tchèque change de vitesse et atteint un degré de maturité qu’on observe habituellement dans les pays de l’UE15. Contrairement à ses voisins slovaque, hongrois ou polonais, la spécialisation à l’international n’est plus la règle en Tchéquie. Son activité nationale occupe une place de plus en plus importante tandis que son activité internationale baisse considérablement. Depuis son apogée en 2013, constatée lors de la réalisation de la précédente étude du CNR en 2014, le TRM tchèque a perdu près de 60 % de son activité internationale.
Au niveau social, les pressions sur les salaires se font sentir et les conducteurs routiers n’hésitent pas à revendiquer des conditions de travail de plus en plus confortables avec des retours à la base fréquents. Ainsi, le coût du conducteur augmente de 35 % en 5 ans, pour se rapprocher du niveau d’un conducteur portugais ou espagnol. A 26 444 € par an, le coût annuel d’un conducteur se situe au-dessus de la moyenne des nouveaux États membres de la région mais demeure en-deçà de celui de son voisin slovaque.
En ce qui concerne le véhicule, le coût de la détention se rapproche des standards de l’Ouest suite aux campagnes de renouvellement des flottes. Par conséquent, les nouveaux véhicules plus efficients réduisent la facture du carburant grâce à une baisse de la consommation de 13 % en cinq ans. Hormis l’assurance véhicule, les autres postes de coût enregistrent des hausses relativement importantes depuis 2014. Au final, le pavillon tchèque arrive tout de même à maîtriser ses coûts.
Le CNR vous invite à découvrir cette nouvelle étude qui apporte tous les détails sur le TRM tchèque aux conditions d’exploitation de 2019.